Hannachi secoue ses troupes JS Kabylie Il s’est réuni avant-hier avec le staff technique Les derniers résultats de la JSK en championnat, n’ont pas laissé indifférent le premier responsable du club Kabyle, qui a tenu à réunir l’ensemble du staff technique, juste avant la séance de reprise des entraînements, jeudi dernier, au stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou. Une occasion pour le président de secouer un petit peu le cocotier, lui qui avait mal apprécié le rendement de son équipe samedi dernier à El Harrach, en allant jusqu’à qualifier le revers subi par la JSK de la «défaite de trop». Une manière pour lui de dire ouvertement qu’il ne tolèrerait désormais plus de voir les Canaris se faire «déplume» de la sorte sans réagir. Bien que Hannachi ait, lors de son speech de jeudi, tenu à ne pas trop charger son staff technique, il a tout de même laissé entendre que l’équipe devra se ressaisir au plus vite et à renouer avec les victoires, à commencer par les deux prochains matchs que livrera la JSK à domicile, face respectivement au CRB et au WAT. Deux rencontres que les poulains de Geiger devront impérativement remporter, faute de quoi, Hannachi n’hésitera pas à frapper fort, comme il avait menacé à l’issue de la défaite d’El Harrach. «Je ne tolère plus de voir la JSK jouer de la sorte et si cela perdure je n’hésiterai pas à prendre des décisions qui s’imposent» confiait-il. Profitant donc du retour des joueurs aux entraînements, après les trois jours de fête passées auprès de leurs familles, Hannachi a tenu donc à réunir d’abord son staff technique, auquel il a tenu à demander de trouver au plus vite des solutions, afin d’améliorer le rendement de l’équipe et renouer ainsi avec les bons résultats. Le boss des Canaris, qui a passé une semaine très agitée en raison du bras de fer qui l’opposait au premier responsable de la FAF, n’a pas pour autant négligé ses obligations envers son équipe qui commence vraiment à inquiéter ses nombreux supporters, pas du tout convaincus par le rendement des joueurs en championnat,  dont le dernier revers subi à El Harrach fut une véritable sonnette d’alarme, pour une équipe qui a pourtant séduit tout le monde il y a à peine un mois, lorsque les camarades de Douicher tenaient la dragée haute aux meilleures équipe du Continent. Les joueurs de la JSK n’ont pas réussi à enchaîner leurs performances en championnat local, en concédant deux défaites et deux nuls sur les six matchs joués après la fin de leur aventure africaine. Si au départ, tout le monde pensait que le problème résidait dans la fatigue accumulée par les joueurs en Ligue des champions, il faut reconnaître que cet argument ne tient pas à lui seul la route car tout le monde aura remarqué que depuis le retour de la JSK à la compétition locale, certains joueurs donnent l’impression d’errer sur le terrain, sans se soucier de l’équipe qui leur avait pourtant ouvert les portes de la gloire en un laps de temps très court. La balle est désormais dans le camp des joueurs, mais aussi du staff technique, qui devra vitre reprendre les choses en main afin de ne pas revivre le scénario de la saison écoulée où les Canaris avaient laissé beaucoup de plumes, durant la phase aller et perdre ainsi le titre de champion en fin de saison.

Ali Rial Défenseur de la JSK : «La qualification ne va pas nous échapper»Octobre 2010 Kaci S. 

 

 

Ali Rial que nous avons contacté, avant-hier,  pense que la défaite de dimanche ne va pas influer sur le moral du groupe, qui a déjà oublié dira-t-il, cette contre-performance et qui est entièrement concentré sur le match retour. Le défenseur  de la JSK qui reconnaît que la mission s’annonce ardue, estime néanmoins que la JSK peut décrocher la qualification à la finale de la ligue des champions 


La Dépêche de Kabylie : Votre équipe a laissé des plumes à Lubumbashi, après sept matchs sans la moindre défaite, alors que les supporters avaient l’espoir de vous voir revenir avec un bon résultat …
Ali Rial : On est vraiment abattu de ne pas avoir pu revenir de Lubumbashi avec un probant résultat. Nous étions déterminés à réussir un meilleur résultat et nous sommes passés à côté d’une victoire certaine qui nous a échappé en première mi-temps. Et pourtant, notre adversaire était prenable et n’avait rien d’un foudre de guerre. Le TP Mazembe n’a pas fait grand-chose, mais il a réussi à atteindre son objectif, à savoir décrocher une victoire.
 
Cette défaite ne risque-t-elle pas d’influer sur le moral du grope?
Pas du tout, car nous disposons d’un bon groupe avec des joueurs d’expérience, en mesure de réaliser de belles choses au cours de ce match retour qui nous attend. Il nous reste encore une dizaine de jours pour nous préparer. Pour le moment, notre souci primordial est de nous qualifier coûte que coûte à la finale. C’est d’ailleurs le sentiment qui se dégage actuellement au sein du groupe et aussi de nos supporters.  
 
Justement, comment se présente pour vous le match retour ?
 C’est un match qui s’annonce difficile pour nous. Nous devons inscrire  au moins deux buts, sans en encaisser. Certes, la mission ne sera guère facile devant le TP Mazembe. Cette fois ci, on aura l’avantage du terrain et du public, mais cela ne veut pas dire que nous sommes qualifiés d’avance. Nous avons des atouts à faire valoir et nous ferons le maximum pour nous qualifier à la finale devant notre galerie.
 
On comprend par là que vous êtes très confiant ?
C’est exact, et je peux vous dire que tout le groupe est décidé de faire un grand match lors de la manche retour et engranger la victoire avec un score large, et ce, pour nous permettre de décrocher le billet qualificatif à la phase finale de cette prestigieuse compétition. De toute façon, le tenant du titre de la saison dernière, laissera la qualification à Tizi-Ouzou.
 
Vous êtes appelés à gagner ce match retour avec deux buts à zéro, pour décrocher la qualification…
Oui, je suis d’accord avec vous, il faut gagner cette manche retour coûte que coûte et avec un score de deux buts à zéro, et ce, pour décrocher la qualification à la phase finale de la ligue des champions africains. Donc, pour nous, il s’agira tout d’abord de rester concentrés tout au long de ce match.

 

Entretien réalisé par Kaci S.

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Premier club algérien à franchir ce cap en Ligue des champions : Une demi-finale historique pour la JSK

 En ramenant le point du nul avant-hier du Caire, face au Ahly, la JSK a réussi l’exploit de se qualifier pour la première fois en demi-finale de la Ligue des champions en sa nouvelle formule. Un exploit qui confirme on ne peut mieux que la formation Kabyle reste le porte flambeau du football national et ce, à tous les niveaux. Avant-hier, les Canaris du Djurdjura ont fait un match d’hommes. Devant une équipe égyptienne dont la réputation n’est plus à présenter avec ses quatorze titres africains, dont six coupes en Ligue des champions , les hommes d’Alain Geiger ont tout simplement mis à genou leurs adversaires. Non seulement ils ont réussi à revenir avec le point du nul qui manquait à leur compte mais aussi fait trembler tout un peuple. Les égyptiens de la plus haute autorité au simple quidam qui ne cessent de galvaniser par tous les moyens leur équipe afin de faire tomber l’éternel ennemi Algérien, ont vécu une soirée cauchemardesque par la faute de onze guerriers  kabyles, décidés à confirmer la suprématie footballistique des algériens face aux Pharaons. Avant-hier, la JSK a remporté son duel à tous les niveaux. D’abord sur le plan tactique où Alain Geiger a mis en place un schéma hermétique fermant tous les espaces aux joueurs égyptiens. Avec un 4-4-2 classique, la JSK a débuté la rencontre sur les chapeaux de roues. Durant le premier quart d’heure, les Canaris se sont crées pas moins de trois occasions de scorer dont deux par l’intermédiaire de Yahia Cherif, le joueur le plus en vue en début du match. Mais comme ce dernier ne cessait de créer  le danger aux défenseurs du Ahly, l’arbitre n’a pas beaucoup tardé pour lui chercher la petite bête et l’expulser injustement à quelques minutes de la fin de la première manche. Une première manche qui s’est soldée par un nul (1-1) et qui a vu la JSK faire jeu égal avec le Ahly alors que les deux équipes étaient à 11 contre 11. Mais en deuxième mi-temps, le coach suisse des Canaris a décidé de revoir sa stratégie en optant pour un schéma ultra défensif avec cinq défenseurs et quatre  milieux  de terrains puisque même Aoudia a été replacé juste derrière la ligne médiane. Une tactique trop risquée il faut le reconnaître car durant les quarante cinq derniers minutes, le ballon n’a pratiquement pas quitté la zone de la JSK tellement les égyptiens voulaient inscrire le but de la victoire à n’importe quel prix. Mais comme les joueurs de la JSK se sont jurés de  ne pas refaire l’erreur de la première mi-temps  qui leur a valu un but à la 22’ par Gedou, les voilà alors se démener comme des diables à chacune des actions des égyptiens. Tous les joueurs y compris les trois remplaçants rentrés en fin de match à savoir Remache, El Orfi et Ziti à la place respectivement de Tedjar, Naili et Douicher ont défendu avec hargne la cage de Asselah jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre Zambien. Un arbitre qui a tout fait pour aider le Ahly mais les Kabyles ont juré de ne pas perdre quels que soient les circonstances. Maintenant que la JSK est en demi-finale, il faudra à présent comme l’a si bien déclaré Alain Geiger à la fin du match face au Ahly, encourager cette jeune équipe qui a défendu avec force et courage le football et les valeurs algériennes.  
Football Brahim Maghrici, joueur et entraîneur à l’US Nanterre (France) : ''Je suis de tout cœur avec la JSK''

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