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Krim Belkacem est né le 14 décembre 1922 au douar Ait Yahia, près de Dra-El-Mizan. Il adhère au P.P.A au début de l'année 1946 et implante des cellules clandestines dans douze douars autour de dra-El-Mizane qui compte plusieurs centaines de militants et sympathisants.
Accusé d'avoir tué un garde forestier, il est pourchassé et prend le maquis en 1947 sous le pseudonyme de Si Rabah avec Moh Nachid, Mohand Talah, Messaoud Ben Arab.
Deux fois condamné à mort par les tribunaux français en 1947 et 1950, il devient responsable du P.P.A-M.T.L.D pour toute la Kabylie et à la tête des 22 maquisards qui composent son état-major et multiplie les contacts directs avec les militants et la population.
Son plus proche collaborateur est Omar Ouamrane. Le 9 juin 1954, Krim rencontre à Alger Ben Boulaid, puis Boudiaf et Didouche, qui parviennent à le convaincre de la nécessité d'une troisième force. Il passe un accord avec les cinq responsables du groupe des 22 rompt avec Messali en août 1954, sans tenir au courant les militants de son initiative.
Devenu le sixième membre de la direction intérieure du F.L.N les six chefs historiques, Krim est le responsable de la zone de Kabylie au moment du déclenchement de l'insurrection, le 1er novembre 1954. Il entre au C.E.E au lendemain du congrès de la Soummam en 1956 et domine le F.L.N-A.L.N en 1958-1959 comme vice-président du G.P.R.A et ministre des Forces armées.
Krim qui à quitté l'Algérie après la bataille d'Alger, est alors allié à Ben Tobbal et Boussouf contre Abane. Vice-président du Conseil et ministre des Forces armées du G.P.R.A 1958, ministre des Affaires étrangères 1960, de l'intérieur 1961, il entame les négociations avec la France, à Evian.
Dès l'indépendance de l'Algérie, il désapprouve la politique de Ben Bella, se retrouve écarté de la vie politique et se consacre aux affaires. Après le coup d'Etat du 19 juin 1965, il repasse dans l'opposition.
Accusé d'avoir organisé un attentat contre Boumedienne, il est condamné à mort par contumace. Krim Belkacem est découvert assassiné, en octobre 1970, dans une chambre d’hôtel à Francfort. Réhabilité à titre posthume, Krim Belkacem est enterré au Carré des Martyrs le 24 octobre 1984.
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Krim Belkacem à gauche, en compagnie du colonel Amirouche
Né le 14 décembre 1922, près de Drâa El Mizan au sein d'une famille aisée, il fut inscrit à l'école Sarroy à Alger où il obtint son certificat d'études primaires.
Il connut le militantisme très tôt puisqu'il adhéra au Parti du Peuple après 1945 et dès 1947, il crut en l'idée de la Révolution comme unique choix. Pour cela, il se réfugia dans la clandestinité et prit le maquis, formant les cellules militaires en attendant le jour J.
Lors du déclenchement de la Révolution, il fut l'un de ses initiateurs et l'un des dirigeants du Front de Libération Nationale dès sa création. En effet, il participa (en tant membre du comité des six) aux réunions qui précédèrent le 1er Novembre 1954 et devint chef de la zone III "la Kabylie". Il dirigea les premières opérations militaires contre les postes et les forces françaises dans la région de Kabylie.
Il supervisa la structuration et l'encadrement des moudjahidine dans la région avec l'aide de Amar Ouamrane et Mohammedi Saïd .
Il participa au Congrès de la Soummam et devint membre du Comité de Coordination et d'Exécution après le Congrès de la Soummam.
Après la constitution du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, il occupa le poste de Ministre des Forces Armées dans la première formation gouvernementale, Ministre des Affaires Etrangères dans la deuxième et enfin Ministre de l'Intérieur dans la troisième.
Il participa aux négociations d'Evian et fut l'un des signataires des accords qui en découlèrent.
Il fut assassiné (Encore une histoire trouble) ...après l'indépendance en octobre 1970 en Allemagne.
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FIGURES KABYLES DANS L’HISTOIRE POLITIQUE
ALGÉRIENNE
Benjamin Stora
Kran udmawen Iqbayliyen gh umezruy asertan n Dzayer
Amagrad ar immal tiwisi mqquren n Iqbayliyen gh umezruy asertan atrar n tmurt n Dzayer. D tezwuri, imla wid iwesnin gh tlalit n umussu anamur adzayri, mekli ifka kra n tmitar f twuri mqquren gh tnekra n tammaght f ussdref n tmurt d mamenk ad sul dêfren, nig uya, tamaght nnesen afad tilli yat tmurt n Dzayer immnawen d igan tadimukratit.
Awal, Alug n tzerawin timazighin, aynun wis 25, Paris, 2002
Figures kabyles dans l’histoire politique algérienne
L’auteur montre le rôle important joué par la Kabylie dans la préparation puis la lutte pour l’indépendance algérienne et dans l’avènement d’une véritable démocratie dans l’Algérie d’aujourd’hui. Les deux principaux lieutenants de Messali Hadj, le père du nationalisme algérien, dans les années trente, furent des Kabyles : Amar Imache et Belkacem Radjef. Déjà ils durent affronter leur chef sur la conception que celui-ci voulait donner au nationalisme algérien et sur la revendication de l’identité berbère. Plus tard cette question resurgit dans ce qu’il est convenu d’appeler la " crise berbériste " (1948-1949). Les personnalités d’Amirouche, de Abane Ramdane et de Krim Belkacem, tous trois originaires de Kabylie, marquèrent à leur tour le déroulement de la guerre d’indépendance. Avec la libération, ce furent encore des hommes politiques kabyles qui mirent en avant les questions de la pluralité, de l’identité et de la démocratie dans un pays en proie au totalitarisme.
Awal, cahier d’études berbères, n°25, Paris, 2002
Kabyle Figures in Algerian Political History
The author, Benjamin Stora, describes the important role played by Kabylie in the preparation for the Algerian Independence War and in the bringing about of a true democracy in today’s Algeria. The two principal lieutenants of the father of Algerian nationalism in the thirties, Messali Hadj, were Kabyles: Amar Imache and Belkacem Radjef. They were already in confrontation with their leader about the way he saw Algerian nationalism and about claims for a Berber identity. This issue cropped up again later during what is called the "Berberist Crisis" (1948-1949). Amirouche, Abane Randane and Krim Belkacem, all three from Kabylie, also left their stamp on the events of the independence war. At independence, it was again Kabyle politicians who put forward the issues of pluralism, identity and democracy in the country which was a prey to totalitarianism.
Awal, Notebook of Berber Studies, 25, Paris, 2002
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Chaque moment fort de la vie intérieure en Kabylie (protestations, marches, grèves, émeutes), ravive les références anciennes d’engagement politique de cette région d’Algérie. Les événements récents, en forme de gigantesque explosion sociale, s’inscrivent ainsi dans une chaîne historique tout au long du XXe siècle, mais il s’agit d’une chaîne parfois lacunaire, quelquefois sanglante, et entrecoupée de trouées démocratiques, de relâchements. Pour la reconstituer, il nous faut suivre les parcours de figures essentielles issues de la région de Kabylie, et qui ont joué un rôle fondamental dans la longue marche du nationalisme algérien.
Dans la communauté kabyle, qui forme près de 80 % de l’immigration algérienne dans la France de l’entre-deux-guerres, deux figures importantes émergent du premier mouvement indépendantiste, l’Étoile-nord-africaine. Amar Imache et Radjeff Belkacem, nés respectivement en 1895 et en 1907, dans des douars situés dans l’ex-commune mixte de Fort-National (aujourd’hui Larbaa Naït Iraten), vont être les principaux lieutenants de Messali Hadj dans les années 1930. Ils affronteront ce dernier, l’un après l’autre, sur la conception de la nation à construire et la place de la singularité berbère. Amar Imache se trouvera écarté de l’organisation. Ce débat essentiel reviendra dans la principale organisation indépendantiste, qui prendra pour nom Parti du peuple algérien (PPA) et Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) après la Seconde Guerre mondiale. En 1948-1949, éclate dans la fédération de France du PPA-MTLD, la crise dite " berbériste ". La majorité de la direction adopte des positions défendant l’identité berbère et critique le sens jugé trop " arabe et islamique " donné à l’orientation générale du parti. La direction en Algérie décide de " normaliser " la situation. Plusieurs dizaines de cadres de l’immigration algérienne en France sont exclus de l’organisation nationaliste. Cette crise va révéler ultérieurement d’autres enjeux, débats qui traversent l’association, et l’on évoquera à ce propos deux types d’ interprétation. Le premier touche au caractère centralisateur, voire jacobin, que porte en elle l’organisation nationaliste: s’efforçant de consolider l’idée nationale dans sa lutte pour l’indépendance, elle tend à gommer tous les particularismes. Le second souligne plus spécifiquement le fait que cet " incident " a éclaté en France, chez les cadres de l’immigration, et n’a pas touché les militants d’Algérie, pas même en Kabylie, région pourtant particulièrement concernée. L’hypothèse des effets d’influence de la société française (laïcité, position des jeunes intellectuels en France en rupture avec les coutumes religieuses et les traditions familiales, volonté de sortir d’un nationalisme jugé trop étroit poyr l’intégration plus grande aux luttes sociales en France) a été invoquée. À la faveur de cette crise, Hocine Aït Ahmed, né en 1926 à Michelet (aujourd’hui Aïn El-Hammam), responsable de la branche armée du PPA-MTLD (l’Organisation spéciale) se trouve écarté de la direction. Il retrouvera un rôle de premier plan dans le déclenchement de l’insurrection contre la France en 1954, en participant à la construction du Front de libération nationale (FLN).
Dans la séquence de la guerre d’indépendance, plusieurs dirigeants originaires de Kabylie vont jouer un rôle de premier plan. Abane Ramdane, né en 1920 dans un douar situé près de Fort-National, sera le principal organisateur et théoricien du premier congrès du FLN, tenu dans la vallée de la Soummam en Kabylie. Il préconisait la primauté des hommes politiques sur le rôle des militaires dans la conduite de la lutte nationaliste. Il sera assassiné par d’autres dirigeants du FLN en décembre 1957 au Maroc. Amirouche, redoutable chef de guerre, né en 1926 dans une petite localité du Djurdjura, organisera les maquis de la wilaya III. Il sera abattu par les troupes françaises en 1959. Krim Belkacem, né en 1922, près de Draa el-Mizan, sera le premier ministre des Forces armées puis ministre des Affaires étrangères du Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) en 1958, et le principal négociateur algérien des accords d’Évian de mars 1962. Il sera assassiné, vraisemblablement sur ordre de l’État algérien, en 1970 en Allemagne.
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Abane Ramdane |
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Amirouche |
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Krim Belkacem |
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Hocine Aït Ahmed |
Après l’indépendance de l’Algérie, la Kabylie se retrouvera vite sur le devant de la scène politique algérienne. Hocine Aït Ahmed, en désaccord avec la politique suivie par Ahmed Ben Bella, annonce le 29 septembre 1963 la création du Front des forces socialistes (FFS). À la suite de la " guerre des sables " (l’affrontement, entre l’Algérie et le Maroc), les troupes de l’ANP (l’Armée nationale populaire) ouvrent le feu sur des soldats de la 7e région en Kabylie. L’ANP pénètre à Azazga sans rencontrer de résistance. Hocine Aït Ahmed et ses partisans prennent alors le maquis. Cette résistance en Kabylie contre un pouvoir jugé autoritaire est le premier cas larvé de guerre civile dans l’Algérie indépendante. Arrêté puis condamné à mort, Hocine Aït Ahmed s’évade de sa prison en 1966, et vivra en exil en Europe. La Kabylie entrera de nouveau en dissidence contre le pouvoir central, quinze ans plus tard, en avril 1980. À la suite de l’interdiction d’une conférence de l’écrivain Mouloud Mammeri, de violentes émeutes secoueront cette région pendant plusieurs semaines. Une nouvelle génération entre en scène, le docteur Saïd Saadi et le chanteur Ferhat Mehenni. Ces nouveaux acteurs politiques et culturels porteront publiquement les revendications touchant à l’enseignement de la culture berbère, totalement ignoré par les gouvernements successifs lancés dans une politique d’arabisation de l’enseignement. Le " printemps berbère " sera le premier signal, violent, de remise en cause de la culture du parti unique, le FLN, qui s’effondrera dans les émeutes d’octobre 1988.
Il y a, derrière tous ces itinéraires, le rapport compliqué que la Kabylie entretient avec l’histoire algérienne. Bien que les Kabyles soient souvent suspectés d’affaiblir la cohésion nationale en revendiquant pour des droits singuliers, il apparaît en fait que la bataille qu’ils livrent pour la pluralité annonce toujours des moments décisifs de passage à la démocratie. Quand cette région s’embrase, comme ce fut le cas sur des questions sociales en avril 2001, l’Algérie entière se trouve concernée.
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Le colonel Mohand Oulhadj de son vrai nom Akli Mukran,surnommé par ses ennemis " le vieux renard " pour son intelligence et " Amghar " (le sage) par ses amis et ses frères de combat,pour sa sagesse.
Il est né le 7 mars1911 à Bouzeguène du douar d'Akfadou, dans la wilaya Tizi-ouzou en grande Kabylie (Algérie), fils de Mohand Said, artisan forgeron, et de Abbas Fadhma. Il succède au colonel Amirouche en tant que chef de la Wilaya 3 (Kabylie), durant la guerre d'indépendance de l'Algérie.
Il suit ses études primaires à l’école d’Ait-Ikhlef où il se distingue parmi ses camarades et est apprécié par ses enseignants pour son intelligence et sa volonté d’apprendre. Sa scolarité s’arrête au certificat d’étude, qu’il obtient en 1926 à Michelet (Ain-El-Hamam).
Mohand Oulhadj entre alors dans la vie active en aidant son père dans sa forge. Pousser par le besoin, il émigre en France où il travaille dans une usine. Mais son séjour en France n’a pas été long. Son amour pour les siens et la patrie l’a poussé à rentrer au pays dès 1936. Il rejoints d’abord Sétif en compagnie de ses deux cousins Ameziane et Hemiche où il mène une vie militante des plus actives au sein de la formation deF erhat Abbas, puis en 1943, il regagne Alger où il est employé à l’usine de Sochina (actuel Biotic), sise au Gué de Constantine en qualité de contremaître. En 1947, il regagne son village natal de Bouzeguène pour s’occuper de l’assistance judiciaire pour la défense de ses cousins, Md Ameziane et Hemiche, condamnés par le tribunal de Constantine à la peine capitale pour « atteinte à la sûreté de l’état », lors des massacres de 8 mai 1945. Ils ne sont graciés et libérés qu’au lendemain de cessez le feu. En 1948, il s’installe à Ighil Bouamas, pour se consacrer au commerce (matériaux de constructions et produits alimentaires). Mohand Oulhadj connu, pour sa conduite exemplaire, et son intelligence, fut élu président de la Djamaa (assemblée) d’Akfadou. Son nom et ses actions déborderont des limites de son Douar. Dès le début de l'année 1955, Mohand Oulhadj s'engagea corps et biens dans le combat libérateur, accompagné de ses trois fils et fait don à la révolution de l'ensemble de ses biens, dont une somme de sept millions de francs, une fortune à l'époque. En représailles, sa famille sera emprisonnée et ses maisons brûlées par les forces coloniales. L'engagement sans réserve de cet homme, sa personnalité, ses qualités, lui permirent de gravir rapidement les différentes étapes de la hiérarchie au sein de l'ALN. Élevé au grade de commandant, adjoint politique du colonel Amirouche dés 1957, il a suscité l'estime et le respect de tous et à tous les niveaux de la hiérarchie, par son comportement et sa personnalité. L'ennemie n'est pas resté indifférent devant les capacités d'action et de mobilisation de cet homme dans le combat libérateur. Dès la fin 1958, alors qu'il se trouvait au P.C. (poste de commandement) de Wilaya charger de l'intérim (Amirouche en mission en wilaya 2); l'armée française a tenté de l'éliminer en utilisant le même procédé que pour Mustapha BENBOULAID, une batterie de radio émetteur piégée qui a explosé au moment de son utilisation, entraînant la mort de trois opérateurs et le blessant gravement. Après avoir été soigné par le Dr BENABID, il s'est vu confié de nouveau en mars 1959 l'intérim de chef de wilaya 3 par le colonel Amirouche en mission en Tunisie, en compagnie de Si El Houas qui tombèrent au champ d'honneur à djebel Thamer (Boussâada). Fonction qu'il continuera à assumer sans interruption jusqu'à sa nomination au grade de colonel chef de la wilaya 3. L'intelligence militaire du colonel Mouhand Oulhadj qui face au rouleau compresseur de l'opération Jumelle "véritable enfer", riposta par l'éclatement des grosses compagnies et bataillons en sections mobiles pratiquant la guérilla et recourant aux embuscades. C'est lui qui a hissé symboliquement le 05 juillet 1962 le drapeau algérien à Sidi Fredj, lieu ou débarquèrent les forces coloniales françaises le 05 juillet 1830. En 1962 il remit contre récépissé le trésor de la wilaya 3 contenant 6 Kg d'or 496 louis de 20 f et 17 millions à l'État. A l'indépendance nationale, il exercera dans les rangs de l'Armée Nationale Populaire en qualité de commandant de la 7ème région militaire de 1962 à 1964. Il fera partie du Secrétariat Exécutif du Front de Libération Nationale et membre du Conseil de la Révolution jusqu’à son décès le 2 décembre 1972 à l’âge de 61 ans, enterré à sa demande à coté des siens dans son village natal Bouzguène.
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